Quelles méthodes pour traiter les troubles du comportement ?

troubles du comportement

Il n’est pas du tout facile de traiter les troubles du comportement, et cela peut prendre du temps surtout s’ils sont à un certain niveau de gravité. Les troubles du comportement atteignent plusieurs personnes dans la société moderne. L’estimation de l’OMS affirme que plus de 430 millions de cas de troubles comportementaux, neurologiques et mentaux existent dans le monde, dont la plupart sont négligés, sans traitement ni diagnostic. Bien que les scientifiques ont entamé de nombreuses recherches sur les troubles comportementaux, incluant de différentes disciplines telles que la psychologie, la psychiatrie, la neurophysiologie, une difficulté se présente lorsqu’il s’agit de trouver les causes de l’ensemble de ces troubles. La plupart des troubles sont incurables bien qu’on applique des traitements adaptés qui garantissent la meilleure gestion de ces conditions. Ces traitements permettent aux malades de vivre une vie productive et en équilibre. 

Qu’est-ce qu’un trouble de comportement ?

On entend par trouble du comportement, les conditions inflexibles, qui diminuent la possibilité d’avoir des relations sociales satisfaisantes et efficaces pour le sujet et pour son entourage. En général, ils se manifestent par un sentiment éternel insatisfaction, anxiété, angoisse, agressivité, détresse, inhibition et encore d’autres. Parmi les troubles comportementaux les plus fréquents, il y a les crises de panique, les phobies, les crises d’hypocondrie, compulsions et obsessions, inquiétudes généralisées, troubles de l’alimentation, anxiété, comportement impulsif, difficulté à établir des relations sociales, etc. Les personnes souffrant de cette maladie ne sont pas conscientes de leur comportement et mode de pensée dysfonctionnel et inapproprié. Une personne normale peut tout de suite reconnaître les différentes situations et adapter un comportement relatif à ces dernières. Par contre, une personne souffrant de troubles de comportement réagit de façon inappropriée dès qu’il y a un changement, elle devient rigide. Les personnes atteintes de troubles entretiennent des relations assez compliquées avec la famille, les amis et les collègues, il se peut même que leur entourage les évite. Les troubles du comportement sont de nature diverse. Pour développer les moyens d’intervention efficaces, il est nécessaire d’effectuer une observation attentive des comportements, dans le but d’identifier et de comprendre les causes. 

Traitement des troubles par approche pharmaceutique 

Pour certaines personnes, il n’y a malheureusement pas de cure qui permet de combattre efficacement ces troubles si complexes. Le traitement ne sera donc qu’une gestion des symptômes les plus dérangeants qu’ils provoquent. Les symptômes de dépression et d’anxiété et d’autres concernant les émotions complètent le premier but du traitement. Vous pouvez gérer les troubles de comportement avec des médicaments prescrits sur ordonnance ou en vente libre. Parmi les médicaments en vente libre qui ont fait effet, il y a la vitamine B6 composée de magnésium, qui aide à la gestion de comportement des enfants souffrant de troubles du spectre artistique, par exemple. Il est important de savoir que les médicaments sur ordonnance pour traiter les troubles comportementaux sont puissants et ne doivent pas être administrés sans la surveillance et les conseils d’un médecin traitant. Les médicaments comme les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ont la propriété de réduire l’impulsivité et la dépression. La rispéridone pour la dépersonnalisation pour les troubles de la personnalité. Les médicaments anticonvulsivants aident à diminuer les comportements impulsifs et les crises de colère. Cependant, sachez que le traitement pharmaceutique n’affecte pas les caractéristiques de la personnalité. 

Traitement par thérapie cognitive et comportementale

La psychothérapie cognitive comportementale est un moyen permettant de travailler sur la psychologie du sujet et de lui apprendre à la fois à tolérer les situations qui engendrent la phobie, l’anxiété ou les crises de panique. En pratique, le traitement de trouble comportemental à l’aide de cette thérapie rassemble la composante cognitive avec la composante comportementale, elle se focalise sur les processus mentaux. La psychothérapie ici met en œuvre des procédures qui vont modifier les comportements manifestes et les émotions, les attentes, les habitudes et les croyances de la personne. La théorie est tirée à partir du concept des réponses comportementales et émotionnelles, qui sont obtenues par les idées, les croyances, les pensées et les croyances en relation avec les événements du vécu. Les distorsions cognitives persistent au fil du temps, ce qui empêche au sujet de faire face aux troubles psychopathologiques, en dépit de la malaise ressentie et les opportunités d’intervenir sur les causes de leur origine. Cette thérapie a pour objectif d’encourager, de récupérer du bon sens, si possible. 

Les étapes de la thérapie comportementale 

La thérapie comportementale est un traitement qui réduit progressivement les liens entre la perception de l’anxiété et les liens entre les stimuli anxieux. Une psychothérapie cognitivo-comportementale dure selon la gravité du trouble à traiter. En général, le traitement est classé en une période de 4 à 12mois, mais si vous souhaitez ressentir les premiers changements, il faut environ 6 à 9 séances. Les séances de psychothérapie comportementale sont divisées en 3. La première est l’évaluation initiale qui consiste à recueillir des informations concernant les causes d’inconfort, les circonstances anxieuses. Ensuite, la psychoéducation qui consiste à illustrer au patient les différentes affections et situations qui provoquent l’anxiété et la panique. Cette phase est la plus importante, car c’est là que le sujet doit s’ouvrir au psychologue sur son problème. Ensuite, il y a la restructuration cognitive qui consiste à comprendre les causes de l’anxiété et les pensées inappropriées. Elle est aussi importante, car elle permet de comprendre les problèmes anxieux. Et enfin, l’exposition qui est la dernière phase de la thérapie comportementale. Celle-ci oblige le sujet à s’exposer à des situations susceptibles de déclencher les symptômes dont il faut tenir compte pour les éviter : les palpitations, les sensations d’étouffement, les étourdissements. Et il y a aussi les efforts physiques ou la respiration qui peuvent remplacer les autres méthodes. La psychothérapie cognitivo-comportementale est une procédure permettant d’avoir les bénéfices significatifs suite à certaines séances. On dit que le processus est conclu lorsque le patient peut gérer lui-même les différentes situations à l’avenir, sans risque d’anxiété ni de crise de panique. Dans le cas des troubles psychologiques plus graves, la psychothérapie comportementale peut être accompagnée par l’administration des multiples médicaments psychotropes et d’autres moyens de traitement. L’application des méthodes de traitement doit être répétitive et suivre le système. Le patient doit alors être très patient, sinon cela pourrait aggraver plus sa situation, c’est-à-dire augmenter l’anxiété et les crises de panique. La thérapie comportementale doit être établie d’une manière progressive, afin de détendre le patient et le comprendre dans les difficultés qu’il traverse. Le trouble du comportement se réduira petit à petit au fil des années si la thérapie est toujours en marche.

Les personnes qui souffrent de ce trouble peuvent-elles avoir l’espoir de réellement guérir ?

La guérison du patient, qu’elle soit partielle ou totale, n’est jamais garantie à 100 %. Il peut y avoir différents cas qui ne connaissent aucune évolution, peu importe les efforts et les traitements mis en place. Cela est encore d’une origine inconnue. Toutefois, il se peut que le patient puisse guérir totalement en peu de temps, ne serait-ce qu’en changeant son mode de vie, son rythme de vie. La guérison n’est pas entièrement sûre, mais les psychologues, les psychothérapeutes, les psychopathes et même les médecins traitants font toujours de leur mieux pour trouver des solutions. Au moins, ils essaient de s’assurer que les patients se sentent pris en charge et accompagnés : cela pour leur montrer qu’ils sont entièrement avec eux dans leur combat.

 

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